« C’est enfoncer des portes ouvertes que de dire que l’audio suscite l’imaginaire. Et pourtant, c’est tellement vrai ! Si l’image de nos multiples écrans peut être magnifique et spectaculaire, notre interprétation du son l’est plus encore, car sans limite. Alors, à la demande ou en linéaire, votre audio ? Peu importe, il reste une proposition, une invitation sous forme de murmure ou de tonnerre. L’important reste la source, pas le canal.

Avec les partenaires MFP, il est question d’information, d’humour, de diversité, de vivre-ensemble, de ton, au gré des réunions. Rien n’est plus agréable qu’un ordre du jour égaré l’espace d’un instant pour divaguer sur notre passion commune et pour, nourris de ces écarts plus ou moins consentis, imaginer la prochaine série estivale commune : Les Sept Péchés capitaux, en 2022. Rien n’est plus constructif que d’entendre les préoccupations des collègues francophones en pensant qu’elles seront – ou devraient être – nôtres prochainement. Rien n’est plus économiquement rassurant que de se voir offrir gracieusement un contenu que l’on aurait rêvé de produire soi-même. Aussi. C’est vrai.

Quitte à enfoncer des portes, autant que ce soit pour maintenir ouverts des oreilles et des esprits par des contenus audio de qualité et de service public. »

« La commission des Chaînes et Contenus audio musicaux est une nouvelle commission qui a pour but d’unir les forces de chacun de nos réseaux afin de faire rayonner les artistes de la francophonie et d'échanger sur les bonnes pratiques ainsi que les réalités de nos univers médiatiques.

Les prochaines rencontres de travail prévues au printemps 2022 seront l'occasion de faire une importante mise au point sur la pertinence des radio musicales dans le contexte actuel, afin d'inspirer les jalons fondamentaux de nos planifications stratégiques pour les prochaines années.

Cet espace d'échange offert par Les MFP permettra aussi d'observer l'évolution des comportements des auditoires en musique. La commission se réunira au printemps, le moment idéal pour réfléchir ensemble à de nouvelles façons de profiter de nos antennes sur différents marchés pour faire rayonner nos artistes. »

« “Du divertissement”, “se divertir”… : lorsque les Études interrogent les publics pour savoir ce qu’ils veulent voir dans leurs contenus, ce sont deux des mots qui ressortent le plus. Mais aujourd’hui, le divertissement, qu'est-ce que c'est ? Un format ? Un style d’écriture ? Faut-il mettre du divertissement partout ? Si oui, comment ?

La commission Variétés, Jeux et Divertissements des MFP permet à nos départements d’échanger  afin de devenir plus agiles dans nos écritures et dans leurs déploiements afin de pouvoir répondre à une multiplicité de demandes selon les supports et les publics.

Ensemble, nous continuerons de réfléchir en 2022 aux meilleures manières de continuer à être suffisamment créatifs et impactants face à la concurrence des grandes plateformes. Nous nous interrogerons pour savoir si la valorisation de notre patrimoine et la mise en avant de nos spécificités régionales seront suffisantes. Ne devrions-nous pas nous associer pour développer nos propres formats ? »

« Dans une période contrastée, marquée par la pandémie, le documentaire s’est affiché sur tous les fronts pour éclairer et susciter le débat public. Nous accompagnons cette montée en puissance avec des dispositifs innovants et efficaces sur nos antennes : mobilisation de l’information ; collaborations avec la fiction, les magazines ; stratégies de déploiement sur les réseaux sociaux ; partenariats radio et presse. Des soirées continues offrent à ces films une force de frappe nouvelle auprès du public et des institutions.
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La commission Documentaires des MFP nourrit la conviction que nous avons de mettre l’impact au cœur de nos films. Nous y partageons des récits poignants autour de sujets de société majeurs (combats de femmes, enfance abusée…). Ensemble, nous réfléchissons à des récits qui ont un écho fort auprès des jeunes générations, à l’écriture de nouvelles séries feuilletonnantes et à l’éditorialisation de nos plateformes. Face à l’arrivée des géants américains, nous imaginons des manières vivantes et inventives de faire vivre ces œuvres uniques, à améliorer leur découvrabilité.
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Des échanges généreux, inspirants et passionnés autour de ces thématiques essentielles continueront à animer la commission qui se réunira Marseille, en juin 2022. Avec toujours l’envie de faire voyager nos films, nos projets, nos coups de cœur dans chacun de nos pays. Et, bien sûr, l’ambition de coproduire ensemble les projets plus ambitieux. »

« S’appuyer sur le réseau des MFP est utile pour chacun des membres de la commission Études, afin de toujours conseiller au mieux les directions de nos entreprises respectives. En 2022, nous traiterons bien sûr du sujet de la confiance envers nos médias/nos plateformes dans un environnement de plus en plus marqué par les fausses nouvelles et la désinformation. Mais aussi des mouvements de fond qui affectent la population (vieillissement, équité, inclusion, diversité) et des enjeux de mesure pour évaluer nos performances auprès des ces populations.

Afin de bien saisir les mouvements d'auditoire et nos performances dans un contexte de diffusion multiplateforme, on abordera aussi en commun tous les enjeux autour de la mesure et on repensera nos indicateurs clés de performance dans ce contexte. Part d'écoute, portée, empreinte, engagement : que faut-il privilégier ? Pour faire quoi ?
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Enfin, nous échangerons sur les stratégies pour aller conquérir les actifs et les plus jeunes : sur quelles plateformes ? Via quels produits/émissions ? Et nous nous interrogerons dans un contexte de sortie (!) de la pandémie sur les changements et les mutations qui vont perdurer : les enjeux et les risques pour nos médias, mais aussi les opportunités à saisir... »

« La crise pandémique nous a démontré que la fiction est encore et toujours en grande demande et contributive à nos stratégies de grilles et de plateformes. Comment répondre à cette demande ? À ces attentes, même si la fiction locale reste en grande partie choisie et prisée par nos publics ? Dans un monde où l’offre fiction exponentielle provient de partout. Où la multiplication des joueurs, locaux et internationaux, et leurs progressions exercent des pressions sur nos budgets, notre pertinence et notre découvrabilité, etc.
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Voilà ce qui sera au cœur de nos discussions en 2022 : poursuivre nos transitions numériques ; poursuivre la croissance des podcasts ; chercher à bonifier les moyens de production, les financements ; faire appel à la coproduction organique lorsque c'est pertinent pour le contenu ; faire preuve d’audace, de courage et parfois d’expérimentation ; prendre des risques avec certaines fictions, de la R&D pour l’avenir ; faire tomber les murs entre nos différentes divisions ; trouver les moyens de profiter des obligations des chaînes numériques tierces, le cas échéant, sans mettre notre viabilité en péril ; l’exportation de nos fictions, etc. Et même chercher à collaborer entre nous. »

« La commission Formation échange régulièrement sur les grands enjeux managériaux, métiers et qualité de vie au travail que nous devons accompagner dans le cadre de nos projets stratégiques. Nous partageons nos actualités et nos programmes de formation sur des thèmes transverses, par exemple nos meilleures pratiques en matière de lutte contre la violence au travail (sexisme, harcèlement, discrimination, etc.). Nous mettons aussi en commun nos formations managériales adossées à des prestations d’accompagnement collectif ou de coaching.
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Par ailleurs, nous échangeons nos expériences sur nos modes et outils de distribution de la formation (présentiel, classes virtuelles, portails d’apprentissage en ligne) et de pilotage des compétences de nos salariés (valorisation des compétences dans le parcours professionnel, reconversion métiers avec formations psychodynamiques). 
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Adossée aux commissions de contenus des MFP, la stratégie des formations continuera d'accompagner en 2022 la différence et l’excellence de l’offre des médias publics via, entre autres, des partages d’expérience et de synergies au service de l’image, du son et du sens. »

« Échanger, collaborer, mettre en commun, partager et réaliser ensemble. Autant d’actions qui font tout le sens de notre commission Info audio. Les coproductions, nous les pratiquons avec succès depuis des années. Il suffit de penser à notre rendez-vous hebdomadaire L’Accent des autres. Ou à nos séries d’été, gage d’efficience pour l’ensemble de nos rédactions. Encouragés par le succès de Washington d’ici, nous ambitionnons de lancer en 2022 un nouveau podcast mêlant nos regards sur l’urgence climatique.

Depuis l’irruption de la pandémie, nous avons paradoxalement développé nos échanges. Sur notre adaptation à la situation, d’abord. Puis sur de grands événements comme les vingt ans du 11-Septembre et la COP 26, où nous avons mis à disposition des autres nos productions spécifiques. Chacun pouvait donc puiser dans cette très riche corbeille, illustration parfaite de la force de frappe des médias francophones publics. Une approche que nous voulons encore professionnaliser, en répartissant mieux en amont les terrains d’investigation de chaque partenaire.

La perspective d’enfin se retrouver physiquement à Marseille nous permettra d’échanger sur des nouveaux formats destinés aux jeunes adultes. »

« La crise d’hier est la blague de demain », écrivait il y a un peu moins d’un siècle H.G. Wells. Peut-être rirons-nous donc bientôt du coronavirus. À défaut de nous esclaffer encore, en ces temps persistants d’instabilité sociale et sanitaire, les rédactions continuent d’essuyer les complexions paradoxales de l’époque : jamais les médias de service public n’ont autant incarné une valeur refuge en matière d’information ; mais jamais ils n’ont été autant décriés par quelques minorités bruyantes, apôtres de la défiance et du complotisme.

À tracer notre chemin sur cette ligne de crête, dans ce contexte tourmenté d’intransigeances sectorielles, les directions francophones de l’information n’ont cessé d’échanger sur la façon de préserver un équilibre éditorial tout autant qu’un cadre journalistique sécurisé. À travers la commission Info, elles ont choisi de répondre à l’émiettement des communautés en développant des opérations communes (émissions en direct, échanges de reportages, pages spéciales francophones, etc.), façon d’asseoir et de mutualiser leur légitimité et leur crédibilité.

Croiser nos lectures respectives de l’actualité n’a jamais autant fait sens. C’est ce que nous nous emploierons à faire en 2022 également, projets éditoriaux communs à l’appui. »

« Né en 2020 d’une volonté d’amener des spécialistes du numérique œuvrant au sein de nos entreprises à collaborer et à échanger autour de projets innovants, de technologies émergentes et de développements où risques et expertises seraient partagés, le groupe Innovation s’organise en quatre comités de réflexion touchant l’intelligence artificielle, la segmentation et la recommandation, les interfaces voix-langages et l’utilisation des données d’usage.
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Ces comités poursuivront globalement en 2022 les travaux débutés en 2020-2021 avec les focus suivants : la mise en commun de résultats obtenus lors de l'application de technologies d’intelligence artificielle pour soutenir des processus liés à la création, la programmation et la diffusion ; l’établissement des bases d’une première plateforme d’assistance vocale adaptée au besoin des médias publics ; la production de guides et de règles d’affaires pouvant mieux soutenir la personnalisation des expériences utilisateur et le suivi des chantiers en cours à la RTBF et à France Télévisions visant l’élaboration d’une solution de marquage maison adaptée à nos besoins de suivi.
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Trois rencontres sont prévues jusqu'au printemps 2022 afin de pouvoir relayer, lors de la commission du Numérique qui se réunira à Marseille, les conclusions de ces réflexions et informer sur l’état d’avancement de chacun des développements collaboratifs. Le groupe Innovation suscite depuis sa création un vif intérêt et près d’une cinquantaine de spécialistes gravitent autour de ces différents comités. »

« En 2021, à travers Les MFP, nous avons observé les mêmes tendances de concurrence accrue avec le secteur des jeux vidéo. De plus en plus, les enfants ont pris l’habitude de jongler entre mondes réel et virtuel, ce qui devient presque une normalisation.

On observe en même temps à quel point il existe une régression de la pratique sportive depuis les débuts de la pandémie. Ce temps passé dans ces mondes virtuels, où les enfants participent avec leurs amis à des mini-jeux, empiète sur le temps habituellement dédié à d’autres pratiques sportives.

Afin de répondre à la problématique de sédentarité des enfants, nous voulons redonner du souffle pour inspirer le mouvement et créer de l’engagement autour des valeurs sportives. Nous avons envie de travailler ensemble afin de proposer un nouveau programme à destination des 6-8 ans sur la thématique du sport, qui pourrait être diffusé au moment des JO de Paris, en 2024. »

« La pandémie mondiale à laquelle nous sommes confrontés depuis plus de deux ans nous a contraints à une prise de conscience et un constat sans appel. Il n’est pas sain pour la planète de dépendre d’une seule région du globe pour ce qui est des produits de première nécessité. Favoriser les circuits courts, développer l'entrepreneuriat local sont des réflexions qui doivent animer nos concitoyens sous l’impulsion de nos médias de service public.

Les Magazines 360 se veulent innovants et disruptifs en produisant pour le non-linéaire autour des enjeux planétaires. Nous avons décidé de susciter l’action et de co-construire des contenus courts, incisifs, audacieux en évitant tout militantisme, avec une force de service public qui veut faire œuvre utile. Objectif : favoriser une prise de conscience individuelle et fédérer autour du développement durable au sens large.

Ces contenus seraient déclinés dans chaque pays afin de renforcer l’idée que nous sommes face à un enjeu collectif et de susciter la curiosité de chaque citoyen quant aux expériences positives qui visent à protéger ce bien précieux qu’est la Terre. Il n’y a pas de plan B, et chaque citoyen du monde doit prendre conscience qu’il ne pourra échapper à une remise en question sur sa manière de consommer, du moins s’il souhaite que sa descendance puisse vivre en toute quiétude sur la planète Terre. »

« “La confiance est une suspension temporaire et fragile de la méfiance”, estime le sociologue Claude Fischler. Dans le champ de la médiation publique, quelles modalités sont mises en œuvre par les médiatrices et les médiateurs pour favoriser une relation de confiance entre nos médias et le public ? Ce lien est un enjeu essentiel dans notre secteur de la médiation et passe par le relais que nous opérons entre nos interlocuteurs et les plus hautes instances de nos médias. Il peut prendre différentes articulations en valorisant la cohérence, la transparence et la proximité.

Comme chaque rencontre, celle de Marseille sera l’occasion d’aborder les thématiques des courriels des téléspectateurs et des auditeurs reçus au cours de ces derniers mois et la manière dont nous leur répondons. Quelles réflexions, quelles modifications dans les choix éditoriaux entraînent les remarques, voire les critiques des téléspectateurs et des auditeurs au sein des rédactions et des directions ? Autant de points qui seront abordés, discutés et analysés par les médiatrices et médiateurs des MFP à Marseille. »

(Photos : Christophe Abramowitz / Radio France)

« Le groupe a poursuivi en 2021 ses échanges réguliers afin de partager informations et bonnes pratiques sur les stratégies de distribution et de création de contenus audio originaux. Les principaux enjeux discutés se situent à différents niveaux : stratégies de diffusion sur les plateformes externes ; valorisation et découvrabilité des contenus podcasts natifs ; métrie et indicateurs de performance ; gestion des droits ; structures internes des organisations pour supporter la croissance du format et l’élaboration des contenus.
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Le format du groupe de travail a évolué pour permettre d’apporter plus de profondeur à certains sujets ciblés. Ainsi, une rencontre sur la monétisation s’est tenue en juin (présentation de l’équipe des ventes de Radio-Canada) et une session sur la découvrabilité a eu lieu en novembre (présentations de Radio France sur la recommandation et de Radio-Canada sur le marketing). En février prochain, une session se tiendra sur la gestion des droits et les aspects juridiques, suivie en avril d’une rencontre consacrée à la mesure de performance.

La session prévue à Marseille au printemps permettra d'approfondir ces sujets mais aussi d'en aborder de nouveaux, comme la place des podcasts indépendants ou d’autres diffuseurs dans nos offres antenne et plateforme. Les opportunités de coproductions seront aussi passées en revue et une séance d'écoute sera consacrée au meilleur des productions de chaque partenaire. Notre groupe d'expert.e.s est bien sûr ouvert aux rencontres avec d'autres commissions ! »

« La commission Musique classique des MFP a entretenu tout au long de l’année 2021 des échanges féconds et essentiels dans une période où l’activité musicale (celle des artistes avant tout, des institutions, des festivals) a été fortement impactée. Nos radios respectives ont été un vecteur important de soutien à toute la filière.

Les enjeux et évolutions de nos médias continuent d’être au centre des discussions : transformation des moyens de production, développement des podcasts natifs, mise en œuvre de programmes d’antenne s’ouvrant toujours davantage vers la recherche d’un plus large public. Tous ces sujets ont été au cœur des discussions dans nos réunions. La grille d’été 2021 a par ailleurs donné l’occasion à de nombreux échanges de programmes entre nos chaînes.

Le Prix Jeune Soliste des MFP a été décerné au mois de novembre 2021 à la harpiste lausannoise Tjasha Gafner, présentée par la RTS. Reporté plusieurs fois en raison de la période Covid, le gala des 40 ans du Prix Jeune Soliste devrait se tenir en 2022 au Studio 104, à Radio France. Il devrait réunir sur le plateau huit lauréat.e.s parmi le palmarès du Prix des quarante dernières années. »

« La transformation de nos entreprises de service public est au cœur des enjeux du numérique. Pour consolider notre impact sur la société, nous devons mettre le public au centre de nos efforts, avec un point d’attention particulier sur les nouveaux publics, si difficiles à capter.

Le changement culturel que cela implique est aussi une opportunité pour nos entreprises d’innover dans tous nos domaines d’activité : de l’idéation à la distribution ciblée de nos contenus, en passant par des modes de production adaptés.

Ce sont toutes ces problématiques communes qui seront partagées au sein de la commission Numérique des MFP en 2022 ! »

« Selon l’anémomètre digital (oui, j’assume l’anglicisme), le vent des évolutions ne faiblit pas. Là, un Clubhouse a poussé, ici TikTok toise ses concurrents, et de nouveaux esprits, plateformes, grammaires vont naître là. Et quid du métavers qui s’en vient ? Les services publics se disent tantôt en avance, tantôt dans le coup. Ils se rassurent. En vérité, nous avons toujours du retard :) Les marques personnelles (youtubers, streamers, tiktokers, etc.), plus encore que les médias pure players, sont plus agiles et vives à ouvrir leurs voiles pour tenter de nouvelles destinations.

À nous d’être dignes, fort.es de nos valeurs et de notre position de service public. C’est une responsabilité et aussi un vrai atout pour offrir des contenus et une expérience en ligne avec les attentes du jeune public. Des jeunes publics. Qu’il faut identifier, choisir, rassembler. Il faut prendre des options sur l’esprit, la posture, la plus-value et l’originalité. Avec exigence.

Notre groupe va poursuivre ses échanges à différents niveaux : stratégies-positionnements (et pas de  langue de bois), use cases (succès et fails), gestion/coaching de talents (clé), signaux faibles, indicateurs de succès, organisation-métier... Nous serons malins pour parler des points communs pour les 15-29 ans. La coproduction ne sera pas le but premier. Mais au détour de discussions (apéro compris), il y aura la place pour pitcher un projet-appel, le cas échéant. On va ressortir plus incisif.ves dans nos choix, bousculé.es, quittancé.es, interpelé.es, motivé.es par nos cousin.es francophones. »

« Depuis 2019, il nous semble essentiel, à nous les DRH des MFP, de nous réunir deux fois par an dans un objectif d’échanges et de partage car nous nous sommes rendu compte que nous faisons face, globalement, à des défis semblables et nous avons tout à gagner en apprenant des uns et des autres... Les objectifs de ces rencontres sont de partager nos différents enjeux RH et en particulier nos réflexions et les plans en cours concernant l’évolution des pratiques en management dans nos organisations.

En 2022, nous continuerons à travailler sur deux thèmes à la demande de l'Assemblée de direction des MFP. D'abord, l’empreinte RH qui sera laissée en sortie de crise sanitaire : quels acquis conserver voire développer et quelles pratiques abandonner ? Quel avenir pour le télétravail ? Comment réinstaurer une culture d’entreprise après autant de mois de distension des liens sociaux ? Second sujet, l’évolution des métiers et profils, tous secteurs confondus, à la suite des évolutions numériques et algorithmiques en cours, et donc des nouveaux usages qui en découlent.

Le groupe permettra aussi d'aborder les thèmes qui seront d’actualité en 2022, comme celui de la “guerre des talents” : dans quelle(s) fonction(s) ? Avec quels impacts au niveau de la marque employeur, sur les stratégies et politiques C&B ou au niveau de la politique de diversité des talents ? »

« Pour d’évidentes raisons liées au marché des droits sportifs et aux spécificités et attentes des divers publics nationaux, le traitement du sport revêt une forte identité propre à chaque chaîne. Il n’y a pas une seule grande actualité du sport comme il y a une seule grande actualité internationale ; chacun aborde, couvre et traite le sport (voire un même événement) selon son prisme narratif national et, évidemment, selon ce que les contrats de diffusion permettent sur tel ou tel territoire. Cette évidence territoriale rend les collaborations et les échanges très ponctuels et limités.

À Marseille, il sera question des thématiques suivantes : le développement digital (dans un contexte de moyens limités et d’injonctions parfois contradictoires) ; le suivi et la montée en puissance du sport féminin (et les choix et questions que cela pose) ; et enfin le toujours nécessaire et crucial point sur les diverses situations sur le marché des droits sportifs.
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Par ailleurs, au plan d’une possible collaboration, nous discuterons d’une série commune de portraits de sportifs handicapés dans la perspective des jeux Paralympiques de Paris 2024. »

« Proposer le bon contenu au bon moment, proposer une offre pertinente et attrayante, s’adapter à l’hybridation de la consommation, voilà ce qui guide et passionne les membres de la commission Programmation des MFP. Dans une industrie désormais bouleversée, nos échanges francophones autour de bonnes pratiques, d’innovations et d’expériences sont le terreau pour nourrir l’adaptation perpétuelle de nos offres programmatiques.

Nos activités sont régulièrement croisées avec d’autres commissions, notamment celle des Études. Cela nous permet actuellement d’identifier les axes de travail suivants, en lien avec les attentes du public qui ont évolué depuis le début de la pandémie : renforcer la fonction de détente, d’évasion et de proximité de nos offres ; prioriser le direct, créer l’événement et fédérer ; repenser nos modèles programmatiques (notamment plateformiser nos offres vidéo, via des applications multi-écrans avec « log-in »).

Cette dernière thématique nous animera particulièrement ces prochains mois et sera le sujet principal de la rencontre marseillaise, en juin prochain. Nous tâcherons de faire le point sur l’articulation linéaire - non-linéaire, à travers le prisme de la programmation et du fenêtrage de nos contenus. C’est-à-dire, d’une part, identifier les différents temps d’exposition de nos contenus TV et, d’autre part, définir les conditions nécessaires pour positionner au mieux nos médias face à l’hybridation de la consommation et sa plateformisation. »